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Massacre avec un marteau

3 juin 2006

samedi 15 avril 2006

samedi 15 avril 2006
Vers 10:30 du matin, nous avons, mes parents et moi, été victime d'une agression barbare par mon voisin (membre de la Sûreté Nationale), accompagné de 8 de personnes de sa famille :
m'barek Ramid (le pere)
Aicha m'khikh (la mère)
Redwan Ramid (Gardien de Sécurité N° de badge : 59654)
Bouchaib Ramid
Morad Ramid
amal Ramid
raja Ramid
Hadda (la nièce de la mère)
J'ai été amené
en urgence à l'hôpital

Voici mon histoire.

« En 1999, je me présente à un concours d'inspecteur de police. J'échoue cette année-là et décide, trois ans plus tard, de retenter ma chance. L'un de mes voisins venait justement d'être admis à la Sûreté nationale. Redwane Ramis habite la même maison que moi (l'étage au-dessus). Depuis peu agent de police (matricule n° 59 654), il me propose de bénéficier des appuis dont lui-même a bénéficié pour entrer dans la police. Cette aide n'est pas désintéressée : il m'en coûterait 25.000 dirhams. Une somme pour moi colossale. Mais mon désir d'entrer dans la police est trop fort et je finis par accepter la proposition.

L'été 2002, je passe avec succès l'écrit à Casablanca. Mais le 27 juillet, à Bouknadel, j'échoue aux épreuves orales et sportives. Dès lors, notre accord ne tient plus : il avait été en effet convenu que je ne verse l'argent qu'après mon acceptation dans la police, juste avant que je ne commence mon stage de formation.
Pourtant, mon voisin prétend être à l'origine de mon succès à l'examen écrit et exige que je lui verse les 25.000 dirhams. Face à mon refus, il commence à me menacer, jurant de se venger et de mettre en prison sous un prétexte qu'il ne manquerait pas de trouver.

Toute sa famille a aussitôt été montée contre moi. Je n'étais plus très rassuré la nuit, car je rentrais souvent tard de mon travail (labo pharmaceutique). Je commençais à limiter mes sorties.

Le samedi 15 avril, vers 10h30 du matin, mon père malade (il a la maladie du Parkinson)
fait une chute dans la rue. M'bark, le père de Redwane, plutôt que de porter secours à mon père, se met à l'insulter et à le tirer par les pieds. Alerté par M'bark, toute la famille (7 personnes en tout) descend avec des bâtons pour frapper mon père.
J'avais la veille travaillé toute la nuit et ne m'étais couché que vers 8h le matin. Endormi, je n'ai donc pu réagir immédiatement. J'ai cependant été réveillé par les cris de ma mère qui avait accouru aussitôt. Les voisines lui arrachaient les cheveux. Je descends alors en trombe. Le père et le fils me coincent, m'empêchant de bouger. Redwane, un marteau à la main me dit : « J'attends ce moment depuis longtemps ». Le fils se met à me frapper sur la tête, encouragé par son père. Je pense alors qu'ils veulent me tuer. Je perds très vite connaissance, à terre. Une ambulance nous amène, mon père et moi, à l'hôpital. Nous étions tous deux en sale état. Même ma mère a du subir des points de suture à la tête. Alors que je patiente dans un couloir de l'hôpital dans le quel je venais de me faire opérer, ma voisine et sa fille, venus pour un certificat médical (alors qu'elles n'avaient rien, ni l'une ni l'autre) sautent sur moi, hystériques, pour arracher les pansements qui couvraient mes plaies. Une infirmière crie et un médecin vient aussitôt à mon secours. Je venais de subir quatre points de suture à la tête, j'étais gravement blessé à mon bras droit, au dos, au visage, au nez et au pied. J'avais d'ailleurs toutes les difficultés à marcher. J'avais un traumatisme crânien, plusieurs plaies profonde du cuir chevelu, de nombreux vertiges, des troubles de conscience fréquents. Après m'avoir prescrit tout d'abord « 30 jours de repos », le médecin, suite à une seconde hospitalisation en urgence (mon état s'était dangereusement aggravé), m'a finalement prescrit 60 jours d'arrêt de travail.

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Massacre avec un marteau
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